L’avitailleur « LNG London » commence ses opérations en Europe
24 juin 2019
Le premier navire de soutage de gaz naturel liquéfié (GNL) d’Europe a effectué ses premières opérations de soutage, à Rotterdam, aux Pays-Bas, avec les navires porte-conteneurs Polar et Nord.
Le LNG London (qui appartient à LNG Shipping - une coopération entre Victrol et Sogestran) fait l’objet d’une charte à long terme avec Shell. Il sera principalement utilisé par Shell pour le soutage de GNL dans les ports d’Amsterdam, de Rotterdam et d’Anvers.
« La mise en service du LNG London montre notre capacité et notre engagement à fournir des produits sûrs et fiables qui répondent au besoin croissant de carburant propre », a déclaré Tahir Faruqui, Directeur Général de Shell Global Downstream LNG. « Nous sommes ravis d’avoir trois navires de soutage de GNL dans notre flotte et nous espérons que d’autres pourront les rejoindre à l’avenir. »
Gisèle Buelens, PDG de Victrol, a déclaré : « En 2017, Shell nous a choisis pour construire un avitailleur fluvial de GNL. En tant que pionniers des navires de soute, nous avons conçu un tout nouveau navire qui répond aux dernières exigences en matière de sécurité et d’exploitation. Nous sommes heureux qu’il ait achevé sa première opération et que de nombreuses autres opérations de soutage de GNL aient lieu dans les années à venir. »
Pascal Girardet, PDG de Sogestran, a déclaré : « Nous sommes très fiers du LNG London, le premier navire fluvial de soutage de GNL en Europe. Le mode fluvial offre des avantages logistiques clairs aux utilisateurs finaux, des avantages qui contribueront à stimuler la croissance du GNL en tant que carburant marin plus propre. »
Le LNG London sera chargé en GNL au terminal Gate à Rotterdam. Un système de transfert innovant permet de livrer du GNL à des navires de mer, des barges fluviales et des terminaux à terre, tandis qu’un tirant d’air limité permet à la barge de naviguer par voies navigables intérieures jusqu’à Anvers et Amsterdam, si nécessaire.
Comparé aux combustibles marins traditionnels, le gaz naturel réduit considérablement les émissions de NOx et les émissions globales de GES jusqu’à 21%, selon une étude sur les émissions « well-to-wake » réalisée par Thinkstep. Étant donné que l’Organisation Maritime Internationale a mis en place un plafond de teneur en soufre de 0,5% d’ici à 2020, la communauté maritime internationale s’intéresse de plus en plus au GNL en tant que carburant marin.
Notes aux rédacteurs :
- L’Agence internationale de l’énergie estime que l’utilisation du gaz naturel pour les transports pourrait augmenter de 14% entre 2016 et 2022.
- Selon DNV GL, il y avait 154 navires de GNL en exploitation et 146 navires en commande en avril 2019.
- Le LNG London a une longueur de 110 mètres et une largeur de 15 mètre, pour une capacité de stockage de 3 000 mètres cubes de GNL.
- Le GNL est transporté dans quatre réservoirs à vide couverts par un pont supérieur pour les protéger.
- Le navire est équipé de trois propulseurs qui permettent de le propulser et de le rendre très maniable.